Je m'appelle Régina et je suis la fondatrice de Les Robeuses, un bureau du style au travers duquel nous proposons des services de conseil en image et de création de contenu digital dans le domaine de la mode et du lifestyle. Depuis 2 ans, j'ai également une casquette de styliste photo/ consultante mode auprès de marques, de magazines, de photographes, d'artistes et d'influenceurs.
Dans cette "série" que nous avons intitulé "En coulisse", je te partage mon expérience en tant que styliste/ consultante mode basée dans une capitale de la mode, Paris. Je suis autodidacte et ne suis dans le métier que depuis 2-3 ans, je n'ai donc pas la prétention d'être une référence, ni de tout savoir de ce métier, toutefois j'ai trouvé intéressant d'écrire sur mon expérience, pour moi et pour toi : mes hauts, mes bas, mes succès, mes déconvenues de ce métier dont on ne voit souvent que le côté glamour.
Les articles en coulisse ne sont pas seulement des articles dans lesquelles je vous partage mon expérience, ils sont aussi le résultat de mon auto-analyse. 2024 est une année assez introspective pour moi, comme je vous l'ai dit dans le premier article de la série, je suis Gémeaux et même si je ne compte pas vous dévoiler tout mon thème astral (parce que le signe solaire c'est une minuscule partie de ce que nous sommes), je peux vous dire que ça secoue pas mal dans ma fourmilière. L'année 2024 a été une année de grands transits planétaires et je l'ai bien senti.
Mais aujourd'hui j'ai pris ma plume pour vous parler d'un sujet qui a déjà été traité en long en large et en travers mais que j'aborde avec une approche personnelle : l'entrepreneuriat. Il y a quelques jours, j'écoutais un podcast sur notre relation à l'argent dans lequel l'intervenant, Christian Junod, a dit une phrase qui m'a convaincu que cet article devait être le prochain En coulisse : "L'entrepreneuriat est un accélérateur d'apprentissage sur Soi"*. Et je dois dire que je n'ai jamais autant progressé dans l'apprentissage de mon Moi que ces dernières années, alors merci l'entrepreneuriat.
ÊTRE ENTREPRENEURE
Je devais être professeur de latin dans une autre vie ! Comme je l'ai sans doute déjà dit, j'aime retourner à la racine des mots pour comprendre les symboles qui se cachent derrière ceux-ci et ainsi permettre de s'y identifier ou au contraire de s'en détacher. Oui je fais partie de ces personnes qui sont persuadées qu'il y a de la magie derrière les mots et qu'il est donc important de bien les utiliser.
La racine latine de "entreprendre" c'est "prehendere" qui a également donné le mot appréhender. Et c'est d'ailleurs intéressant car finalement le mot entreprendre signifie la même chose qu'appréhender, à savoir saisir dans le sens de comprendre, capter par l'esprit. Alors clairement, comme le disait une citation que j'ai posté sur Instagram "Je m'identifie à une entrepreneure et mes pronoms sont engagez/moi" ! Par contre cette définition sous-entend qu'entreprendre doit s'accompagner d'un domaine ou d'une activité : entrepreneur dans la mode, entrepreneur dans les technologies de l'information, etc.
Note : D'ailleurs je me faisais une réflexion... il y a quelques années ce terme était souvent utilisé pour nommer les personnes travaillant dans le bâtiment, ce qui m'a amené à penser aux maçons et donc aux francs-maçons, qui serait une "école initiatique secrète œuvrant à l'élévation de l'humanité". Vous avez sans doute également entendu les termes "grand bâtisseur", en gros on est dans le champ lexical du bâtiment, de l'architecture, de Notre-Dame. Hum... à méditer.
Depuis 2008, un nouveau statut a fait son apparition en France pour permettre "à toute personne physique, étudiant, salarié, demandeur d'emploi ou retraité, d'exercer très simplement une activité artisanale, commerciale ou indépendante sous forme individuelle", le statut d'auto-entrepreneur. C'est aussi une comptabilité simplifiée qui permet, à son détenteur, de se concentrer sur son art plutôt que sur les tâches administratives. Je suis une bosseuse ; quand j'ai une tâche à faire, je me donne à 1000%, ça c'est mon Mars planète de l'action, en Capricorne signe du travail et de la rigueur. Mais si vous me demandez si je me sens l'âme d'une cheffe d'entreprise, ma réponse sera certainement non. Par contre j'accepte la casquette d'auto-entrepreneure dans la mode car je vois ce statut un peu comme un statut d'artiste, il me détache de l'image de la "working girl", de l'obligation de faire du profit ou même de faire carrière. Il me permet aisément d'essayer, de me tromper, d'apprendre, de recommencer ou même de tout arrêter.
Et si je reprends les mots de Christian Junod, je confirme que le sujet que j'ai appris à maîtriser depuis que je suis entrepreneure c'est bel et bien Moi. Travailler à son compte c'est faire le choix de l'isolement, de l'incompréhension parfois, c'est puiser dans ses ressources personnelles, et pas uniquement financière, c'est être à la fois la tête et l'épaule sur laquelle on s'appuie, c'est croire inconditionnellement en soi, en son projet et en son talent même dans la galère, c'est comprendre et accepter ses limitations, se transcender.
J'ai retrouvé ces photos prises pendant ma formation de coach en image en 2019.
L'ENTREPRENEURIAT ET L'ARGENT
Si vous lisez mes articles En coulisse, vous savez sans doute déjà que mes opinions sont le fruit de mes réflexions personnelles et des contenus que je consomme, moi Régina. Loin de moi la prétention de vous dire quoi faire, quoi penser. Je suis, depuis toujours, une fervente prêcheuse du "chacun sa route, chacun son chemin" dit sous différente forme. Je suis née sous certaines étoiles et à moins qu'on soit né au même endroit, à la même heure, le même jour, dans la même famille, nos destins sont totalement différents.
Alors j'ai toujours eu beaucoup de mal avec les concepts des gourous d'internet qui vous diront "Si tu veux devenir riche, il faut faire comme moi". Je caricature, mais c'est un peu ça ! Ce dont je me suis justement détachée le jour où j'ai entrepris, c'est de cette idée de faire de l'argent à tout prix. Personnellement je n'étais pas une personne à plaindre, j'avais une bonne rémunération en tant que cheffe de projet informatique mais je rechignais à me lever le matin, je changeais souvent de missions à la recherche de nouveauté sauf que 3 mois après je retombais dans ma déprime. Je dis souvent que ce n'était pas mon métier le problème, mais le monde du travail qui selon moi doit se réinventer. J'ai décidé de sortir de ce cercle vicieux et de choisir la voie de mon épanouissement personnel. Aujourd'hui plus que jamais, je cherche à faire des choses qui ont du sens pour moi. Et étonnamment, quand je croise différentes informations me concernant, tout tend à penser que je trouverai ma voie tardivement, alors qui sait, je ne suis peut-être même pas encore sur le "bon" chemin.
Je vous le disais dans le précédent article, je ne suis pas née sous l'étoile de l'argent. Dans mes énergies, j'ai un soleil en Gémeaux, l'éternel adolescent qui aime vivre dans l'instant présent, une lune en bélier, qui fonce à la vitesse de la lumière et se retourne après, et enfin une maison II astrologique, maison des biens matériels et de l'argent complètement vide. Quant à la planète maîtresse de cette maison, elle était dans le signe du Cancer au moment de ma naissance (signe d'eau donc plutôt axé sur les émotions) donc autant vous dire que moi et le concept de possession, ça fait deux.
D'ailleurs, dans ce même podcast dont je vous parlais en introduction (le lien à la fin de l'article), j'ai eu une deuxième révélation lorsque Christian Junod a mentionné que dans le langage courant on dit "gagner sa vie" signifiant que l'on fait une association entre gagner de l'argent et rester en vie, en perdre signifierait donc mourir. Notre inconscient est donc programmé à travailler pour gagner de l'argent pour rester en vie. Or comme il le dit si bien dans son intervention, "nous donnons un pouvoir à l'argent que l'argent n'a pas", l'argent est neutre. D'ailleurs plus on avance, plus il devient immatériel, impalpable voire incontrôlable.
Est-ce que cela signifie que je suis coincée et que mon rapport à l'argent sera toujours le même ? Nous sommes ici pour évoluer donc bien sûr que les choses sont amenées à changer (les planètes bougent), à évoluer en fonction des choix que l'on fait, n'oublions jamais que nous sommes des êtres responsables. Toutefois, il est également important de savoir d'où nous viennent nos croyances pour mieux les comprendre. Alors si vous me demandez si j'arrive à vivre de mon activité d'auto-entrepreneure dans la mode, je vous répondrais que "je suis épanouie et en sécurité avec et sans argent."*
Avant même de faire ma formation de conseil en image, j'avais lancé un concept que j'avais appelé "Tips To Wear". Sur le modèle des réunions Tupperware (notez le jeu de mots), j'organisais des ateliers de conseil en image en groupe qui étaient suivis ensuite d'une vente de vêtements, chaussures, accessoires ou d'un atelier bien être. J'ai dû en faire 3 puis j'ai délaissé le projet.
L'ENTREPRENEURIAT ET LE SUCCÈS
Depuis maintenant plusieurs semaines je m'intéresse beaucoup au transgénérationnel incluant l'épigénétique, la psycho-généalogie en plus de l'astrologie ou même de la physique quantique. Ce soudain intérêt n'est pas si surprenant, les Gémeaux sont des personnes curieuses et pour ma part j'ai un ascendant qui me donne un attrait particulier pour le spirituel, les choses compliquées, cachées, invisibles. Dernièrement cette phrase "Pour savoir où on va, il faut savoir d'où on vient" est devenue encore plus claire à la lumière de ces disciplines. Et si nos ancêtres étaient responsables de certains de nos maux ? Et si nous étions redevables à nos ancêtres pour certains de nos acquis ?
J'ai toujours pensé que la place que j'occupais dans ma fratrie a fait de moi un électron libre. De manière générale, il faut savoir qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise place toutefois les parents ont tendance à placer (consciemment ou inconsciemment) des attentes différentes sur chacun de leurs enfants. Je me demande si ce n'est pas la raison pour laquelle dans beaucoup de traditions africaines, les enfants sont élevés par des oncles ou des tantes plutôt que par leurs parents ; une sorte de sevrage préparant l'enfant à la vie en société peut-être.
Le premier, l'aîné, a souvent le sens des responsabilités, c'est lui qui doit normalement bénéficier du droit d'aînesse. Le dernier enfant, le benjamin, a la place du prince. Pas en tant qu'héritier du trône puisqu'il appartient à l'aîné, mais parce que les parents sont plus souples avec lui. Il est souvent plus individualiste. Les enfants uniques sont à la fois ainé et benjamin. Les cadets, ou enfants du milieu, ont souvent moins l'attention des parents, ce qui fait d'eux des personnalités plus solitaires, qui ont plus de mal à trouver leur place.
Mes deux parents sont les ainés de leurs familles respectives, et bien qu'enfant du milieu, leur éducation a fait de moi (et de ma fratrie) des personnes sérieuses, avec le sens des responsabilités. J'estime avoir confiance en moi, mon parcours de vie montre également que je n'ai pas peur d'essayer, d'échouer ou de revenir à la case départ. Toutefois je dois bien avouer que je n'aime pas spécialement être le centre de l'attention, que les compliments me mettent mal à l'aise et que j'ai un peu peur de briller. Serait-ce ma place d'enfant du milieu ? Serait-ce mon introversion ou est-elle plutôt une conséquence ? Serait-ce lié au fait que j'ai souvent entendu dire en grandissant "pour vivre heureux, vivons caché" ?
Je sais que je n'aurai jamais toutes les réponses à mes questions, mais ce que je trouve assez fascinant c'est que j'ai mon nœud sud, représentant les acquis, les leçons apprises en maison VII, la maison du nous, des relations et des partenariats. Par conséquent mon nœud nord, représentant les défis et les axes de progression (ne regardons nous pas vers le nord pour savoir dans quelle direction se déplacer ?), est en maison I, la maison de l'ego, de l'individualité, dans un signe de feu et cela signifierait que je suis appelée à développer mes ambitions et à briller par moi-même.
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J'ai eu énormément de mal à finaliser cet article. D'ailleurs je crois qu'il est un peu plus court que mes précédents En Coulisse. Je n'ai pas encore mis le doigt sur la raison exacte mais ça viendra !
En tout cas j'espère que ce genre d'articles vous plaît car je prends, la plupart du temps, beaucoup de plaisir à les écrire.
Moi je vous remercie infiniment de me lire et je vous dis à bientôt, sur le blog ou ailleurs.
Les Robeuses
Bureau du Style
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